On peut croiser des individus sur Chausey, la côte bretonne et la presqu’ile du Cotentin jusqu’aux anglo-normandes.
Ces animaux sauvages sont protégés et ne doivent être dérangés dans leur habitat.
Pour plus d’infos, consulter Pélagis, le Centre de Recherche sur les Mammifères Marins, dont je suis membre et référent local.
Une colonie de phoques veau-marins est établie dans la baie. Nous sommes en limite d’aire de répartition géographique pour cette espèce. La colonie se compose d’une centaine d’animaux maxi au dernier « recensement ». Quelques phoques gris sont de passage en période estivale.
Pour éviter la déperdition de chaleur dans l’eau, les phoques passent un temps « à sec ». Disons, qu’ils prennent un bain de soleil, et que digestion et sieste vont de paire pour les phoques comme pour les hommes ! En tout cas, cela leur permet de constituer le lard, leur réserve de graisse.
Pendant cette période, les phoques sont très vulnérables au dérangement (groupes en traversée, plaisanciers, pêcheurs à pied, ostréiculteurs, jetski/Aéronefs,…). Une mise à l’eau répétée pourrait affaiblir la santé de l’animal, le conduire à quitter le site. C’est également un risque de perdre sa mère allaitante pour un jeune phoque, qui peut s’échouer désydraté.
Pour en savoir plus, consulter l’actu des phoques sur le site du Chene, le centre de sauvegarde normand de la faune sauvage
Le Grand dauphin, ou tursiops truncatus, est présent dans la manche. Estimée à 450 individus, la colonie brito-normande est une des plus grandes d’Europe !
L’association cancalaise Al Lark a pour but de faire découvrir notre environnement marin. Elle suit des protocoles d’observation pour mieux connaitre cette population de delphinidés. Embarquez avec Al Lark !
Ces clichés ont été réalisés lors d’une mission de comptage par PhotoID avec le Gecc (Groupe d’Etude des Cetacés du Cotentin)